L’ancien joueur professionnel Andrey Olkhovsky, vainqueur de l’Open d’Australie 1994 et de Roland-Garros 1993 en double mixte, s’est récemment exprimé sur les deux nouvelles stars du tennis mondial, Carlos Alcaraz et Jannik Sinner. Dans une analyse fine et élogieuse, il a salué leurs qualités exceptionnelles, insistant sur le fait qu’ils symbolisent la nouvelle génération capable de dominer le circuit pendant de longues années.
Olkhovsky, qui a longtemps observé le tennis d’élite, considère que les deux jeunes prodiges espagnol et italien ont changé la dynamique du sport. « Sinner et Alcaraz n’ont tout simplement aucune faiblesse. Ils peuvent tous deux jouer à différents rythmes, avec constance et assurance. C’est leur avantage : ils sont mentalement très forts. Il est très difficile pour leurs adversaires de les contrer », a-t-il déclaré. Ces mots résument parfaitement ce qui distingue aujourd’hui ces deux athlètes : l’absence de points faibles, la maîtrise totale du jeu et une solidité mentale impressionnante, qualités rares pour des joueurs de leur âge. À seulement 21 ans pour Alcaraz et 23 ans pour Sinner, ils s’imposent déjà comme les dignes successeurs du trio légendaire Federer – Nadal – Djokovic.
Depuis deux saisons, le tennis masculin connaît une transition générationnelle majeure. Après deux décennies dominées par les mêmes géants, le relais semble désormais assuré par une jeunesse audacieuse et explosive. Et en tête de cette relève, Carlos Alcaraz et Jannik Sinner incarnent la modernité du tennis d’aujourd’hui : une combinaison parfaite de puissance, d’intelligence tactique et d’équilibre mental. Carlos Alcaraz, né à El Palmar en Espagne, a déjà conquis le monde en remportant deux tournois du Grand Chelem : l’US Open 2022 et Wimbledon 2023, devenant à chaque fois l’un des plus jeunes champions de l’histoire. Son style, agressif et spectaculaire, mélange la créativité de Roger Federer à la combativité de Rafael Nadal. Sa capacité à attaquer dès les premiers échanges et à improviser sur chaque point en fait un adversaire imprévisible, mais redoutablement efficace.
De son côté, Jannik Sinner, originaire du Tyrol du Sud en Italie, est l’un des joueurs les plus réguliers du circuit. Moins explosif que son rival espagnol, il impressionne par sa précision chirurgicale et son sens du tempo. En 2024, il a confirmé son statut en remportant l’Open d’Australie, son premier titre majeur, avant d’enchaîner avec plusieurs victoires en Masters 1000. Sa progression méthodique et son sang-froid à toute épreuve lui ont permis de s’imposer face à des champions plus expérimentés comme Djokovic ou Medvedev.

Pour Olkhovsky, la comparaison entre les deux jeunes prodiges est inévitable mais saine : « Ils se poussent mutuellement à progresser. Leur rivalité ressemble à celle qu’entretenaient Nadal et Federer, mais avec un jeu plus moderne et une approche plus physique. Leur force, c’est qu’ils ne connaissent pas la peur. Ils jouent chaque point avec la même intensité, que ce soit en finale de Grand Chelem ou au premier tour. »Les experts s’accordent à dire que la rivalité entre Alcaraz et Sinner est appelée à devenir l’une des plus grandes de l’histoire du tennis moderne. À chacune de leurs confrontations, le public assiste à un spectacle total : échanges de haute intensité, rebondissements permanents et maîtrise technique impressionnante.
Depuis leur première rencontre sur le circuit ATP, les deux joueurs se sont affrontés à plusieurs reprises dans des duels épiques, souvent décisifs pour les titres majeurs. Leur match à l’US Open 2022, qui s’était conclu après plus de cinq heures de jeu, reste gravé dans les mémoires comme l’un des plus beaux de la décennie.
Pour les adversaires de Sinner et Alcaraz, le constat est sans appel : il est presque impossible de les déstabiliser durablement. Chacun d’eux possède une palette complète de coups, une endurance physique exceptionnelle et une mentalité conquérante. Leur capacité à s’adapter à n’importe quel style de jeu fait d’eux des adversaires redoutables sur toutes les surfaces, qu’il s’agisse de la terre battue, du gazon ou du dur.
Olkhovsky résume cette supériorité avec admiration : « Ce qui les distingue, c’est qu’ils n’ont pas de point faible. Ils peuvent frapper fort, défendre longtemps, changer de rythme, monter au filet, tout faire avec confiance. Et surtout, ils ne se laissent jamais dépasser par leurs émotions. »Cette maîtrise émotionnelle, combinée à leur exigence de perfection, en fait des exemples pour la nouvelle génération. Leur rivalité amicale pousse tout le circuit vers le haut : chaque confrontation devient un laboratoire tactique où chacun cherche à se surpasser.